Ressources utiles

#Commémoration

Fiche pédagogique sur la recherche documentaire

Marianne Favre, Aurélia Merle d'Aubigné & Chloé Créoff • La ligue de l'enseignement et Ibuka France • 2024

Cette fiche histoire « Recherche documentaire » constitue une piste de travail pour accompagner les élèves dans leurs recherches documentaires. Les élèves se répartissent en groupes et choisissent une thématique sur laquelle ils réaliseront un court exposé. Une liste de thématiques est rendue disponible dans la fiche.  Une sélection de ressources liées aux thématiques énoncées est préétablie sur notre plateforme en ligne, laquelle facilite les recherches des élèves. Grâce aux différents hashtags mentionnés en bas de page de la rubrique « Ressources utiles », les élèves ont accès à une sélection de ressources pertinentes pour leurs recherches. Dans cette perspective, la plateforme à vocation à être utilisé par les élèves de façon autonome avec la supervision de leurs enseignants.

Lieux de mémoire en France

Ibuka France

Au 1er juin 2022, Ibuka France compte onze lieux de mémoire en France, érigés en partenariat avec la Mairie de Paris, avec les municipalités de Cluny, Dieulefit, Bègles, Châlette-sur-Loing, Toulouse, Garges-lès-Gonesses, Lutterbach et de Strasbourg. En 2024, dans le contexte des 30èmes commémorations, deux nouvelles stèles sont inaugurées à Rouen et à Monptellier.

Espaces de la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda

Hélène Dumas & Rémi Korman • 2011

Dans Afrique contemporaine 2011/2 (n° 238), pages 11 à 27

« Lorsque le génocide des Tutsis prend fin, en juillet 1994, le silence et l’odeur âcre de la mort frappent les sens des observateurs (Khan, 2000 ; Keane, 1995). Les chants, en kinyarwanda, y prêtent une égale attention. Il ne s’agit pas de métaphores. En moins de trois mois, d’avril à juillet 1994, près d’un million de victimes sont assassinées. Les Tutsis sont les cibles désignées des massacres. Les Hutus opposés à l’ordre meurtrier subissent le même sort tragique. Le pays est parsemé de lieux de massacre qui deviennent vite des lieux de mémoire (Nora, 1997). Dix-sept ans après, le pays n’a pas fini d’enterrer ses morts. Les aveux obtenus dans le cadre des procédures judiciaires ou les déplacements de terrain causés par les pluies diluviennes contribuent à la découverte des corps. Le processus de deuil n’a ainsi pas fermé son ultime parenthèse. »

Source : Cairn 

 

 

L’État rwandais et la mémoire du génocide – Commémorer sur les ruines (1994-1996)

Remi Korman • 2014

Dans Vingtième Siècle. Revue d’histoire 2014/2 (N° 122), pages 87 à 98

« Très rapidement après le génocide, la nécessité d’instaurer un processus commémoratif s’impose à l’État rwandais. Mais comment se souvenir ? Quelles victimes honorer ? Cet article revient en détail sur la mise en place des instruments de politique mémorielle : les débats suscités, les questions logistiques et financières posées, les formes prises et les symboles choisis dans les cérémonies forment une matrice commémorative qui figure, dans le Rwanda de la seconde moitié des années 1990, les modalités de la reconstruction postgénocide. »

Source : Cairn 

Itsembatsemba

Alexis Cordesse • 1996 - 2000

« Dans Itsembatsemba (1996-2000), Alexis Cordesse photographie « l’après génocide » : exhumations, commémorations, rescapés dans des hôpitaux psychiatriques. La combinaison de ces clichés avec des extraits des enregistrements de la Radio-Télévision libre des Mille Collines (RTLM), l’outil de propagande et de dénonciation au service des génocidaires, donne un autre sens aux photographies. »

Source : Site internet de Alexis Cordesse 

Rwanda. L’appel de l’Inanga

Chloé Henry-Biabaud et Amélie Mutarabayire Shcafer • 52 minutes • 2021

« L’année 1994 est marquée au fer rouge par le dernier génocide du XXe siècle, et l’un des plus foudroyant qui soit. La famille d’Amélie Mutarabayire Schafer en est victime. Près de trente ans plus tard, Amélie retourne au Rwanda, son pays natal, pour sillonner ce qu’elle nomme la route de l’Inanga. Commence un voyage musical initiatique qui promet de panser les blessures et de retrouver l’harmonie.»

Source : ZED